samedi 8 juillet 2017

3 questions à Kham, contrebassiste du groupe Mørse




Parlez-nous de votre parcours musical. 

© Alain Pellerin
J’ai débuté la musique de manière autodidacte. J’ai commencé par la basse électrique à 13 ans, je jouais avec des copains dans le garage... Au gré des groupes et des rencontres, je me suis intéressé à divers styles musicaux et forcément au jazz. Puis j’ai découvert la contrebasse. J’ai abordé cet instrument en autodidacte également et ce n’est que tardivement que j’ai pris des cours. Pendant 19 ans j’ai fait partie du groupe Lo’jo qui m’a permis de jouer avec de nombreux musiciens de la scène jazz : Archie Sheep, Magic Malik, Geoffroy Tamisier, Erik Truffaz, Alban d’Arche, Franck Vaillant... En parallèle, je joue avec une clarinettiste dans le duo Sen’Kaï, dans un groupe de calypso électro et dans le trio SweetBack. J’aime jouer mais aussi apprendre, découvrir et me perfectionner. 

Comment s’est formé Mørse et comment définissez-vous son style ? 

J’ai rencontré Jean (batterie) et Félix (sax alto) Hardouin au conservatoire d’Angers. Au tout début c’était un projet d’étude, puis rapidement nous avons apporté nos compositions avec des formes plus personnelles. C’est une musique qui bouillonne, parfois calme, parfois sauvage, que nous voulons très contrastée. Nous essayons de nous surprendre, de nous mettre en danger. La forme de ce trio sans instrument harmonique nous laisse un champ d’action très large. 

Existe-t-il des parallèles entre Mørse et Lo’jo et si oui, lesquels ? 

Comme je le disais précédemment, je ne joue plus avec Lo’jo (depuis un an). Je parlerai plus de différences que de parallèles. Nous n’avons pas de chanteur tandis que Lo’jo en compte trois. Mørse est un projet instrumental dont la structure des morceaux n’est pas au service d’une chanson... même s’il nous arrive de jouer des standards. Dans ce trio la parole est donnée aux instruments.

© Thierry Ploquin

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