vendredi 7 juillet 2017

3 questions à Bruno, le responsable communication du Saveurs Jazz Festival qui a du flair !


© Alain Pellerin
Quel a été ton parcours professionnel ? 
J’ai commencé par la musique avec un DUT aménagé qui nous laissait nos après-midis libres pour jouer. J’avais un job étudiant : j’étais directeur de production d’une salle de spectacle et je me suis vite impliqué dans l’organisation de festivals. Avec mon association étudiante, nous en avons organisé beaucoup, dont celui des cultures tsiganes, un événement phare à Chambéry aujourd’hui  : les Nuits de la Roulotte. De fil en aiguille, je suis devenu chargé de communication de festival il y a 7 ans.

Parle-nous d’un concert qui t’a marqué. 
Je réfléchis... J’ai beaucoup aimé PJ Harvey... Et j’ai kiffé Kery James. Au Ferté Jazz Festival, c’était vraiment classe d’écouter l’oudiste Dhafer Youssef. Je l’avais vu il y a quelques années avec Nguyên Lê, guitariste de jazz, pour un duo complètement barré. Et là, son nouveau show, j’ai trouvé ça vraiment très bon. 

Est-ce que tu cuisines ? 
Un peu. J’ai des origines italiennes, mais je ne parle pas un mot d’italien, c’est très triste pour ma grandmère mais c’est comme ça. Je fais notamment une sauce pour les pâtes, qu’on appelle le ragù. Il faut faire mijoter très longtemps et ne pas déguster le jour-même pour laisser reposer. Comptez une bonne heure de préparation et cinq heures de cuisson. On commence par faire fondre les oignons dans de l’huile d’olive, beaucoup d’huile d’olive, c’est la règle de base. Ensuite, on ajoute un bouquet garni, des olives noires, puis la viande hachée de bœuf. Le secret, c’est d’
écraser la viande dans de l’huile avec du basilic, du sel et du poivre... ça évite qu’elle ne s’agglomère. On termine par un coulis de tomates et des tomates cerise. Parfois je mets un peu de tabasco pour donner un petit côté relevé. Je suis aussi d’origine ardéchoise et j’ai de la famille qui a des chênes et des chiens truffiers. Alors dès que je peux, je cuisine avec de la truffe. Avec un chien, je vais chercher des truffes puis je les cuisine. Moi qui ne suis pas trop chien, je trouve ça très intéressant. Il existe une sorte d’harmonie entre le chien et son maître. Le côté nature, c’est cool. La truffe c’est aussi très bon avec des tagliatelles voire des pâtes encore plus larges. Là aussi il faut de l’huile d’olive et du parmesan, avant de râper la truffe, sans la cuire surtout car elle perdrait de sa saveur.

Propos recueillis par Hélène

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